mardi 22 septembre 2009

Il pleut!

04/04/2009

Les montagnes sont toutes grises ce matin, il fait froid, mais après quelques minutes de travail, nous avons chaud. On poursuit notre travail entrepris la veille, repartir le compost sur la rizière, Nanako nous aide aujourd'hui. On se contente de transporter le compost dans nos brouettes et de le déverser en tas, à intervalle réguliers. On l'étalera plus tard. A trois on va plus vite, on parvient à finir juste avant que la pluie commence à tomber.

Après le repas nous sommes allées travailler dans la serre, à l'abri des trombes d'eau qui dégringole. On a tassé puis nivelé la terre, on ne sait pas vraiment dans quel but, mais on s'applique. Au bout d'une heure et demie, Nanako nous dit que notre journée de travail est terminée, à cause de la pluie et du froid. Transies, on file se réchauffer dans la maison.
Sophie va faire une sieste pendant que je m'installe à l'ordi pour écrire. Peu après la pluie cesse.

Sophie m'a fait remarquer, à juste titre, que ma description du lieu enjolive beaucoup la réalité, mais si je prend la vue que j'ai au moment où j'écris, c'est tout simplement magnifique. Je suis assise au chaud sous un kotatsu, les panneaux coulissants en papier sont ouverts sur la baie vitrée qui donne successivement sur le potager, deux rizières, le champ avec les vaches et la montagne couverte de conifères.

C'est quoi un kotatsu, me direz-vous? C'est une petite table d'environ 50 cm de hauteur munie d'un système de chauffage situé sous le plateau de la table. Sur la table est placé un grand édredon qui déborde sur les tatamis (le sol, quoi) enfin au-dessus se trouve un autre plateau de la même dimension que la table, ce qui permet de maintenir l'édredon en place et de redonner à la table son usage d'origine. Normalement, je crois qu'on s'agenouille sur un coussin et on se recouvre les jambes jusqu'à la taille sous l'édredon. Mais ici, il y a des sièges sans pieds au sol, qui ressemblent un peu à des sièges de voiture, le dossier est inclinable et au lieu de nous agenouiller, Sophie et moi glissons nos jambes sous la table. C'est absolument génial surtout par le froid qui règne dans la maison.

Et en quoi j'enjolive? Soyons honnêtes, on a beau être à la campagne, le béton est ici aussi, sur les bords de la rivière, il remonte jusqu'à la route.
La maison et les rizières qui l'entourent sont encastrées entre les montagnes dans la vallée, certes, mais la route, longe la rivière, pire la route surplombe la rivière ce qui revient à dire que la route surplombe le terrain où se trouve la maison, d'un bout à l'autre.

Après le repas, Nanako nous propose à nouveau de nous emmener au onsen, sans hésitation on dit oui!

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