mardi 5 mai 2009

Shikoku: Koboke et Oboke

30/03/2009 et 31/03/2009

Nous sommes reparties de Tokushima, en train, évidemment, pour nous rendre à ..., euh, une autre ville un peu plus loin. (Je lance un appel à Laure et Juliette, si l'une de vous peut combler ce trou de mémoire, merci).
Ca n'a pas été simple, tout d'abord il a fallu contacter le responsable de l'auberge pour réserver. Le-dit responsable ne parlait pas anglais, j'ai été désignée pour passer le coup de fil, armée du petit livre "Le japonais utile en voyage". C'était plutôt comique, j'avais Sophie, Juliette et Laure, derrière moi qui m'ont aidée au début à chercher dans le guide comment dire "on arrive tel jour", "on sera quatre personnes", etc , mais très vite elles sont parties dans un fou rire, plutôt contagieux. Mon interlocuteur riait avec moi mais nous ne nous comprenions pas. Je ne sais plus combien de fois je lui ai répété yon (quatre) et je craignais qu'il confonde la date avec le nombre de personne.
Au terme d'une longue discussion, moi principalement en anglais, lui me répondant en japonais, j'ai fini par décider qu'on s'était mis d'accord. Derrière moi, les filles n'en finissaient plus de rire. Elles fomentaient de me faire dire des trucs du style: "l'évier est bouché" ou "y a t-il une prise pour l'épilateur".

Je ne vais pas détailler le second coup de téléphone que Juliette m'a demandé de passer, dans le but de voir avec le responsable s'il pouvait venir nous chercher à la gare à 12h. Alors que le guide specifiait bien que le "ramassage" se faisait à 18h. Juliette s'était dit qu'il fallait tenter le coup, moi j'ai galéré au téléphone une fois de plus, pour leur plus grand plaisir! Résultat? 18h.
Alors, en attendant, nous avons laissé nos bagages à la consigne de la gare et nous sommes parties explorer les environs.
Nous avons suivi un chemin qui montait entre les tombes et les lanternes, accrochées à flanc de montagne, jusqu'à atteindre un temple. Il faisait chaud, nous avons trouvé une pelouse où pique-niquer, au soleil, il nous a tellement fait défaut qu'on voulait en profiter, à tel point que les épaules de Laure ont viré au rouge vif.
Le temple n'avait rien d'exceptionnel, si ce n'est son jardin zen, le seul que nous ayons vu jusqu'à maintenant.

Après notre repas nous sommes reparties et avons cheminé en forêt cette fois, Laure, aventurière, nous a menées sur des chemins parfois trés périlleux.
A 18h nous étions au rendez-vous. Et pourquoi donc, me direz-vous, faut-il qu'on vienne nous chercher? Eh bien parce que l'auberge n'est accessible que par voiture.
Mais nous étions loin de nous imaginer que nous serions si haut perchées sur la montagne. Logées dans une grande maison typiquement japonaise, attenante à un temple, pour cause notre hôte étant un prêtre. De là-haut nous avions une vue absolument splendide.
Pour notre diner nous nous sommes mises aux fourneaux et avons cuisiné de délicieuses nouilles au sarrasin (sanuki udon), la spécialité de la région.

Le lendemain nous avons pris le train pour nous rendre a Koboke, de là nous avions prévu de suivre la rivière jusqu'à Oboke, en chemin nous pensions trouver un pont de liane, une jolie cascade et pour finir, un onsen, tous les trois mentionnés dans le guide.




Malheureusement, nous ignorions que la rivière n'était pas longée par un chemin mais par une route. Nous ignorions également que le fameux onsen ne se trouvait non pas à Oboke mais à 10 kilomètres de là. Bof.
Notre consolation: la rivière. L'eau était transparente, d'une jolie couleur verte. On est restées longtemps assises sur des rochers au bord de l'eau, simplement à regarder les flots dévaler.



C'est en arrivant à Oboke que nous avons su que nous ne pourrions continuer à pieds pour rejoindre le pont et la cascade. Quant au onsen, à part en voiture, il n'y avait pas moyen d'y aller.

C'est donc en bus que nous sommes allées jusqu'au pont de lianes. Quelle déception, l'accés était payant, nous avons feinté et sommes tout de même montées dessus en passant par "l'arrivée", tout juste le temps de nous faire photographier par Juliette qu'une grosse voix se faisait entendre dans un haut-parleur. On a cru deviner qu'on nous demandait de descendre, ce qu'on a fait, sans broncher et avec le sourire!

La cascade se trouvait à quelques mètres de là, toute petite, sur le bord de la route, encadrée par deux constructions type bloc de béton. Il y a parfois un fossé entre ce que dit le guide et la réalité.
Nous avons repris le bus jusqu'à la gare. Mais Laure et Juliette restaient déçues de ne pas avoir pu aller au onsen. Alors elles ont tout simplement demandé aux chauffeurs de taxi garés devant la gare s'il y avait un onsen dans le coin. Comme toujours, la communication anglais-japonais n'a rien donné. Heureusement il y avait un américain parlant japonais qui est venu à la rescousse.
Et nous voilà toutes les quatre dans le taxi, en route pour un onsen.
Mais c'est quoi un onsen?
C'est un bain public, japonais, bien sûr. Normalement l'eau provient d'une source naturelle, le must c'est quand la source est naturellement chaude, mais ce ne fut point le cas ce jour là. Les bains pour les hommes et les femmes sont séparés.
C'est quand même une coutume assez étrange pour nous, car on y est tout nu. C'est d'autant plus bizarre quand on y va avec des gens qu'on connait.

La plupart du temps, il y a plusieurs bains, de différentes tailles, de températures différentes, parfois brulants ou très froids, en intérieur ou en extérieur. Avant de pénétrer dans les bains il faut se laver soigneusement. Les douches, si on peut les nommer ainsi, c'est une succession de douchettes devant lesquelles se trouve un petit tabouret en plastique, une bassine et bien souvent des flacons de shampooing et de gel douche. Ah! J'oubliais, il y a un miroir aussi, entre chaque douchette. Les femmes vont se baigner avec leur serviette à onsen, non pas autour de la taille mais sur la tête. De toute manière, la serviette à onsen est de dimension ridicule.

Notre onsen possédait deux bassins, dont un en semi-extérieur qui était particulièrement agréable. Pas très grand, pas trop chaud et avec une vue magnifique sur les montagnes.
Notre chauffeur de taxi, trop content d'avoir une course, est resté dans le salon de l'onsen à nous attendre pour nous ramener à la gare.

De retour à l'auberge, nous avons dégusté un repas typiquement japonais cuisiné par la femme de notre hôte. Puis c'est avec un peu d'avance que nous avons fêté mes trentes printemps, arrosé de nihonshu (saké) et d'umeshu (alcool de prune), en quantité raisonnable. Le gâteau? J'avais choisi un castella (une sorte de génoise fondante trés populaire au japon, dont la recette fut emprunté aux portugais), mais après notre copieux repas, on a plutôt décidé de le garder pour le petit déj.
Et pour couronner le tout, Laure et Juliette m'ont offert une superbe montre que j'adore. Je l'avais repérée dans une boutique de Kyoto, elles ont rusé pour me l'acheter en douce.

dimanche 26 avril 2009

Takamatsu: Sur la route de Shikoku

29/03/2009

Pour en voir le plus possible lors de leur séjour, Laure et Juliette avaient envie d'aller sur l'ile de Shikoku. Pour nous y rendre nous avons quitte Kyoto au pas de course, nous avions un train a ne pas rater. Que nous avons raté!

Ce fut une bonne chose, au lieu d'attendre deux heures pour le prochain direct, nous avons pris le train suivant qui avait un arrêt de deux heures a Takamatsu. Que nous avons mis à profit pour visiter le parc Ritsurin.

Nous avons pu faire notre premier et unique hanami, c'est le fameux pique-nique sous les cerisiers en fleurs. Soyons honnêtes, la floraison n'était pas encore à son apogée, mais cela n'en était pas moins délicieux.



J'ai passé un long moment avec Laure, à regarder et photographier les énormes carpes qui pullulent dans les bassins.

Il nous aurait fallu plus de deux heures pour en profiter pleinement, peut-être faire une sieste sous les cerisiers, je ne sais pas si ça a un nom... Nous n'avons pas regretté cet arrêt impromptu car ce parc était vraiment très beau.
Nous avons repris le chemin de la gare, au pas de course, pour ne pas changer de nos habitudes.



Nous avons fini par atteindre notre point de chute, à Tokushima, après pas mal de mésaventures dans le train.
Car il ne faut pas confondre un train local avec un express, un semi-express ou un rapide. Après n'allez pas dire qu'on ne vous avait pas prévenus, nous, on ne savait pas et on l'a payé cher!

Nara

28/03/2009

Le soleil s'était enfin décidé a nous accompagner lors de notre journée a Nara. Je ne sais pas si les touristes viennent surtout pour voir, caresser et nourrir les centaines de daims qui se promènent dans le parc ou pour admirer le bouddha géant et les nombreuses lanternes en bronze dans le sanctuaire de Kasuga.

Nous n'avons vu que les premiers car pour entrer dans ce sanctuaire il faut payer. Mais des lanternes en bronze, il y en a aussi a l'extérieur. Le parc est jalonné d'édifices plus ou moins imposants et notamment des temples Todaiji et Kofukuji. Je ne sais plus lequel des deux se trouvait en hauteur, surplombant tout le parc et offrant une vue panoramique.


Nous avons termine cette journée par un bon restaurant de sushis!

jeudi 9 avril 2009

De Tokyo a Kyoto

21/03/2009 - 27/03/2009

La veille de notre départ pour le Japon, nous avons appris que Juliette (la sœur de Sophie) et Laure (son amie) allaient venir nous rejoindre pour deux semaines. C'était rassurant de se dire qu'on allait commencer notre périple avec de la compagnie. Et ce fut d'autant plus agréable que nous les avons laissées prendre les choses en main. Juliette nous concoctait des itinéraires et Laure fut notre guide, cartes en main, nous n'avions qu'à les suivre!

Nous avons fait escale au Mont Fuji, lors du trajet en bus nous avons pu admirer le Fujiyama a de nombreuses reprises. Après avoir déposé nos affaires à l'auberge, nous sommes parties nous promener le long d'un des cinq grands lacs de la région. Nous avons été un peu déçues, les bords du lac n'étaient pas toujours très jolis. Il semblerait que le modernisme soit de bon gout partout au Japon, alors des constructions en tout genre viennent polluer ces magnifiques paysages. De plus, à notre arrivée le ciel est devenu très nuageux a tel point qu'on ne voyait pas le Mont. Cela ne nous a pas empêchées de poursuivre notre promenade et de decouvrir, au hasard d'un virage, un joli petit temple. A notre retour a l'auberge, Juliette et Laure ont pu essayer pour la première fois un petit onsen (bain public à la japonaise), Sophie et moi nous sommes contentées d'y mettre les pieds car l'eau était brûlante.

Le soir nous avons essayé d'organiser le voyage du lendemain a destination de Kyoto. Ce ne fut pas une mince affaire, les guichetiers ne parlant que très peu anglais et n'étant pas très coopératifs. Heureusement le propriétaire de l'auberge qui était très gentil nous a tout trouvé sur internet et imprimé l'itinéraire.
Le mont s'est finalement revele, au petit matin, visible depuis l'onsen qui se trouvait au dernier etage de l'auberge, nous avons profite de la vue en prenant notre douche, grandiose!

Pour économiser de l'argent on avait décidé de ne pas utiliser le Shinkansen (le train le plus rapide, équivalent du TGV) mais de passer par des bus et trains locaux... Ce qui a été très laborieux il faut le dire, on a bien mis 10 heures avec au moins 5 ou 6 changements...
On est donc arrivées le soir à Kyoto et après avoir trouvé l'auberge nous avons rapidement cherché un restaurant recommandé par le Lonely Planet. Après avoir marché un bon bout de temps pour finalement réaliser qu'on s'était trompées de sens, on a décidé d'ouvrir la porte d'un petit restaurant au hasard. Personne ne parlant un mot d'anglais on a désigné certains plats de nos voisins qui avaient l'air appétissants et on a réussi tant bien que mal à se faire comprendre. Ils ont eu l'air un peu paniqué de voir des étrangers mais notre serveuse était très gentille et désireuse de bien faire avec nous. On n'a pas été déçues car on a fini par manger de délicieux gyozas (raviolis) et un énorme plat de nouilles au bouillon (ramen) pour pas très cher.

Pour nos 3 jours a Kyoto nous n'avons pas été gâtées là non plus au niveau du temps, froid et pluvieux... Nous avons tout de même visité de nombreux temples et parcs et pu apprécier plein de bons restaurants!

Entre autres spécialités on a pu goûter au Yakiniku (de fines tranches de viandes a faire cuire sur une grille) nous avons choisi de la joue de boeuf, d'autres gyozas, des yakitoris (petites brochettes de viandes, légumes ou poissons), des tempuras (beignets de légumes), des otabes (petites crêpes fourrées à la pâte d'azuki, ou d'autres parfums), des okonomiyakis (c'est entre l'omelette et la crêpe, avec du chou chinois, du gingembre, de la viande...) et tant d'autres... Tout était délicieux! Oishikata desu!


A Kyoto nous avons visité le quartier de Gion avec son temple surplombant la ville et toutes ses petites rues très jolies mais très touristiques. Ce quartier est célèbre pour ces Geishas, on y voit également beaucoup de Jinrikishas (pousse-pousse). Il faut s'aventurer à l'écart des rues bondées de touristes, qui sont majoritairement des Japonais, pour découvrir des rues qui n'ont pas encore été envahies par les commerces et gardent ainsi un peu du charme d'antan.

Le quartier de Pontocho nous a également bien plu, on a pu y tester les bars typiques. Nous l'avons principalement parcouru le soir, a la recherche d'un restaurant puis d'un endroit ou boire un verre. Après avoir essaye le sake, encouragées par Laure et Juliette qui l'apprécient, Sophie et moi pouvons dire que nous préférons la bière, japonaise bien sur!

Nous nous sommes déplacées en bus pour aller visiter le Sanjusangen-dô. C'est un temple impressionnant par sa longueur, près de 120 mètres de long. Laure nous ayant lu la description du guide, Juliette, Sophie et moi, on s'interrogeait sur ce que pouvait bien être ces statues sans bras.
Avant de pénétrer dans ce temple, il faut se déchausser, c'est donc en chaussettes que nous avons fait la visite. A l'intérieur, nous avons été accueillies par un nombre impressionnant de bouddha debout, alignés sur plusieurs rangées et ce, sur toute la longueur du temple. En tout, il y a 1001 statues, mais je ne sais pas si ce compte inclut les statues qui se trouvaient au premier rang, celles-ci représentant les saints bouddhistes. Chaque statue a plusieurs dizaines de bras. J'ai essaye de les compter mais sans jamais trouver le même nombre deux fois. Je dirai qu'elles ont environ 50 bras. Elles ne sont pas sans bras et n'ont pas cent bras non plus. Au centre du temple se trouve un gigantesque bouddha, en position assise.
Elles sont vraiment saisissantes toutes ces statues dorées, usées par le temps, figées, face à nous. La lumière filtrait a travers les petits carres de papier blanc des portes coulissantes et donnait à la scène une atmosphère irréelle. Il faut faire marcher votre imagination, car les photos ne sont pas autorisées à l'intérieur du temple.

Aurore a dû nous quitter une après-midi pour se rendre en urgence chez un dentiste à Kobe. Souffrant terriblement depuis quelques jours elle avait fini par appeler notre assurance qui a pris contact avec l'intermédiaire local pour fixer ce rendez-vous. Et malgré un check-up avant le départ il s'est avéré que c'était une grosse carie qui avait fini par s'infecter... Ou quelque chose comme ça. Bref il aura fallu deux rendez-vous (et pas mal de yens) pour régler le problème.

Au cours de nos flâneries nous avons visite le grand marché couvert de Kyoto et plein de petites boutiques. Il est bon de faire un peu de lèche-vitrine, surtout quand la météo n'est pas clémente. Bien sur, d'autres temples ont jalonné notre route, mais leurs noms, on ne s'en souvient déjà plus.















lundi 6 avril 2009

Tokyo: Ueno

20/03/2009


C'est au parc de Ueno que nous avons pu manger des takoyaki, ce sont des boulettes de pate cuite, au centre desquelles se trouve un morceau de pieuvre. Nous avons egalement pu photographier un cerisier en fleurs, mais principalement, ce sont les pruniers, les magnolias et les camelias qui sont en fleurs en ce moment.


Nous nous sommes promenees jusqu'a la tombee de la nuit jusqu'a ce que le froid soit devenu trop difficile a supporter. Mais nous avons eu bien du mal a rentrer, plus assez d'argent en poche pour rentrer en metro, nous avons tourne un long moment a la recherche d'un distributeur acceptant nos cartes françaises, c'est finalement pres de trois quart d'heure plus tard que nous avons enfin trouve une banque ou retirer du liquide.

Tokyo: Asakusa

19/03/2009

Nous sommes parties explorer "notre quartier", notre auberge étant dans le quartier d'Asakusa nous sommes bien évidemment allées au temple de Senso-ji. Pour y acceder il faut remonter un grande rue piétonnière et commercante appelée Nakamise-dori. Au bout, se trouve le temple qui malheureusement etait couvert d'echafaudages.


Comme pour tous les temples, le meme rituel est observé par les personnes venues se recueillir. D'abord se placer pres de la fumée d'encens dans le but de se soigner ou de ne pas tomber malade, je ne sais pas vraiment. Puis vient le ceremonial de purification, pres des temples on trouve toujours une sorte de fontaine, appelee chozuya, où, à l'aide d'une louche il faut se rincer une main, puis l'autre, ensuite on se rince la bouche et enfin il faut rincer la louche avant de la reposer. Apres quoi les pelerins montent les marches jusqu'au centre du temple, ou ils jetent des pieces dans un grand caisson en bois, frappent des mains deux fois et saluent.

vendredi 20 mars 2009

Welcome to Japan: premier jour a Tokyo

18/03/2009

24h après notre réveil rue de Paradis, nous arrivions à l'aéroport de Tokyo Narita.
Trop fatiguées pour nous promener ou même acheter à manger, nous sommes allées nous effondrer dans notre capsule, à l'auberge, pour une petite sieste. Une petite sieste de 6 heures... Après laquelle nous avons enchaîné sur une bonne nuit de sommeil.

En pleine forme à 6h du mat', nous nous sommes levées pour aller au marché aux poissons de Tsukiji. Sophie, très à l'aise avec les machines automatiques tout en japonais, nous a pris des tickets de métro pour la journée. Bon, c'était sans compter que le réseau métropolitain japonais se divise en plusieurs compagnies, mais, tant bien que mal, nous avons fini par arriver à destination.

C'était impressionnant, immense mais relativement calme malgré l'effervescence. Nous aurions pu assister à la criée, à condition d'arriver au marché à 5h.
Nous avons déambulé dans les allées étroites en évitant les chariots à moteur qui foncent dans tous les sens. Parmi saumons, huitres, anguilles, poulpes, crevettes, maquereaux il y avait des espèces de moules géantes, des grosses limaces boutonneuses, d'énormes coquillages de forme oblongue dont le mollusque sortait comme une grosse langue mais aussi la star du marché, le thon.

C'est l'estomac dans les talons, affamées par tous ces poissons crus que nous sommes allées petit-déjeuner dans un restaurant à sushis, notre premier repas au Japon, notre premier repas depuis 24h. Un régal!

Nous avons ensuite pris le chemin du Palais impérial. Surprenant et très joli, en plein centre de Tokyo. Les cerisiers ne sont pas encore en fleurs, mais les prunus commencent à éclore.


Après une petite sieste au soleil nous avons continué au Meiji Jingu, un temple au milieu d'un parc forestier dans le quartier de Shibuya. C'est incroyable de passer de l'agitation de la ville au calme de la forêt. On se serait cru en pleine campagne, à seulement 500 mètres du métro et des rues animées.


Toujours sous le coup du décalage horaires nous sommes rentrées à l'auberge, épuisées au point de nous endormir dans le métro et de nous faire réveiller par le conducteur au terminus...