vendredi 20 mars 2009

Welcome to Japan: premier jour a Tokyo

18/03/2009

24h après notre réveil rue de Paradis, nous arrivions à l'aéroport de Tokyo Narita.
Trop fatiguées pour nous promener ou même acheter à manger, nous sommes allées nous effondrer dans notre capsule, à l'auberge, pour une petite sieste. Une petite sieste de 6 heures... Après laquelle nous avons enchaîné sur une bonne nuit de sommeil.

En pleine forme à 6h du mat', nous nous sommes levées pour aller au marché aux poissons de Tsukiji. Sophie, très à l'aise avec les machines automatiques tout en japonais, nous a pris des tickets de métro pour la journée. Bon, c'était sans compter que le réseau métropolitain japonais se divise en plusieurs compagnies, mais, tant bien que mal, nous avons fini par arriver à destination.

C'était impressionnant, immense mais relativement calme malgré l'effervescence. Nous aurions pu assister à la criée, à condition d'arriver au marché à 5h.
Nous avons déambulé dans les allées étroites en évitant les chariots à moteur qui foncent dans tous les sens. Parmi saumons, huitres, anguilles, poulpes, crevettes, maquereaux il y avait des espèces de moules géantes, des grosses limaces boutonneuses, d'énormes coquillages de forme oblongue dont le mollusque sortait comme une grosse langue mais aussi la star du marché, le thon.

C'est l'estomac dans les talons, affamées par tous ces poissons crus que nous sommes allées petit-déjeuner dans un restaurant à sushis, notre premier repas au Japon, notre premier repas depuis 24h. Un régal!

Nous avons ensuite pris le chemin du Palais impérial. Surprenant et très joli, en plein centre de Tokyo. Les cerisiers ne sont pas encore en fleurs, mais les prunus commencent à éclore.


Après une petite sieste au soleil nous avons continué au Meiji Jingu, un temple au milieu d'un parc forestier dans le quartier de Shibuya. C'est incroyable de passer de l'agitation de la ville au calme de la forêt. On se serait cru en pleine campagne, à seulement 500 mètres du métro et des rues animées.


Toujours sous le coup du décalage horaires nous sommes rentrées à l'auberge, épuisées au point de nous endormir dans le métro et de nous faire réveiller par le conducteur au terminus...